Une araignée dans le salon,
Filait du mauvais coton.
Repérée par mon chat,
Elle allait passer à trépas.
Vite, il me fallait la sauver
Même si, de mes enfants, elle n’est pas très appréciée.

Les mots chantent parfois, ils riment et dansent avec moi. Des petits bouts de poèmes sans en avoir l’air…
Ils sont parfois en douce compagnie d’images, photos, illustrations
Une araignée dans le salon,
Filait du mauvais coton.
Repérée par mon chat,
Elle allait passer à trépas.
Vite, il me fallait la sauver
Même si, de mes enfants, elle n’est pas très appréciée.

J’aime faire rimer les mots ou donner naissance à des images qui dansent sur une musique de mots.
J’aime aussi la photo. Et la nature. Alors pourquoi ne pas, parfois, combiner les deux.
Parmi toutes ces images, un haïku de ma fille une partie de jeu d’échecs et un petit haïku de moi (sur mon fils) à partir d’un coloriage d’une application « Happy Color ».
Quelques photomots, d’avant et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, d’hier et de demain.
Et encore deux autres petites photos prises ce midi, dans le jardin, à mon travail.



Fleurs rouges en ville
Du point de vue du sol
C’est bientôt l’été



Parfois, il suffit tout simplement d’être là, présent, au bon moment et de ne pas réfléchir…
Ce matin, j’ai assisté à un étrange spectacle :
La cheminée de mon voisin d’en face
A éjecté, sous mes yeux, le soleil,
C’était une vraie merveille !
Sûre que personne n’allait me croire,
Alors j’ai sorti mon appareil photo du tiroir
Pour capturer cet instant unique,
Que d’aucun pourrait dire féérique.
Regardez bien cette série,
Sur l’astre, reste encore des traces de suie.
Non, je n’ai pas rêvé, halluciné ou inventé,
Pour preuve, ces images dont je suis le témoin avéré.

Les idées d’histoires, parfois, arrivent sans crier gare.
Entre ma participation prochaine à l’atelier d’écriture de conte de Christian Schaubroeck, la préparation d’articles pour mon blog et ma lecture du moment (Tome 1 : Les contes inachevés, de Aya Ling), voilà ce qu’il m’arrive :
Des idées pour une histoire,
La veille, sont arrivées au soir.
Me les répéter, me convaincre de les retenir,
Pour ne pas, à ce moment, devoir les écrire,
Et sortir toutes mes affaires,
Alors que se baissent mes paupières.
Puis, au petit matin,
Craquer mes doigts, me frotter les mains,
Car tout est encore là,
Même si je n’y crois pas.
Vite, vite, me lever,
Et enfin tout noter.
Il n’est même pas 6 heures,
Mais, je nage dans le bonheur.
Tellement hâte de créer cette histoire,
Émoustillée par tant d’espoir,
Je renais de cette envie,
D’écrire, de créer, de donner vie !

Deux heures et dix-neuf pages plus tard, mon carnet se nourrit de cette nouvelle histoire.
Guêpes, jaune et noir
En plein milieu du chemin
Se disputent à mort.
