Atelier d’écriture créative, d’après des mots

Avec une grille de mots cachés, trouver 10 mots et écrire un texte

Mes mots trouvés + ceux des participants :

pleurerrare – fade – mise – colorisruevoir – motte – mur – (re)nomété – navet – gamelle – loi – logeur – race – caramel – remise – mot – las – orge – colle – âme – jazz – paon

Balade printanière à Liège

Je suis en joie. Il fait beau. C’est le printemps. On dirait déjà l’été.

Petite balade improvisée. Aller à pied jusque chez mon amie Fabienne. Mon atelier d’écriture se donne chez elle. Cette fois-ci. Dans le quartier de Fragnée.

Je suis en joie. Il fait beau. C’est le printemps. On dirait déjà l’été.

Je longe les quais. J’aime l’eau. Ici, c’est l’Ourthe. Plus loin, elle se jette dans la Meuse. Passer sur le pont de Belle-Ile. Traverser la rue. Longer l’eau. Lever la tête. Tendre les oreilles. Plisser les paupières. Les oiseaux. Je les entends. Je les vois. Les oiseaux et leurs jolies chansons d’amour. Des mots mélodieux qui font sourire mes yeux. Des chants merveilleux qui font battre mon coeur. Longer l’eau. Traverser une autre rue. Passer sur un autre pont, celui de Fragnée. Avec ses anges. Ce pont à un autre nom, un nom pour rendre hommage à ces statues d’or ; un mot couleur caramel brillant : le pont des anges. Un nom, une couleur, un coloris tout joli joli. Je souris. Oh ! Oui !

Je suis en joie. Il fait beau. C’est le printemps. On dirait déjà l’été.

Nous sommes dans l’après-midi. Un petit vent du nord me fait frissonner. J’ai presqu’envie de pleurer tant le paysage est beau. Tant la balade m’émerveille. Comme quoi, parfois, sourire à la vie ne tient pas à grand-chose. Un moment. Un rayon de soleil. Une lumière. Des oiseaux. Une balade. Tout ça, tout ça, sans oublier l’objectif, ma destinée de cette mi-journée. Sans oublier la perspective de passer un joyeux moment. Un instant pas si rare, mais en bonne compagnie de quelques amies d’écriture. Entre ces murs, l’amitié. Entre ces murs, un atelier.

Je suis en joie. Il fait beau. C’est le printemps. On dirait déjà l’été.


L’inspiration qui danse et se tisse (bonus)

Mes ateliers d’écriture sont une source infinie,
Un jaillissement d’idées, une étincelle qui brille.
On attrape un début, un mot, une esquisse,
Puis, chez soi, on le façonne, on le hisse.

Sur le moment, l’élan prend vie,
Mais plus tard, au calme, il grandit.
En regardant les photos, les instants partagés,
Je tisse autrement ce que j’ai imaginé.

Toujours un cadre, un fil conducteur,
Dix mots glissés en doux labeur.
Et ce refrain qui me revient,
Un jeu d’écriture qui fait du bien.

Écrire seul, écrire ensemble,
Partager ce qui nous rassemble.
À l’atelier, on sème une graine,
À la maison, le texte s’enchaîne.

Citation de MC Solaar, savoir prendre du recul

Pour aller de l’avant, il faut prendre du recul, car prendre du recul, c’est prendre de l’élan.– MC Solaar

On court, on avance, on gère. On enchaîne les journées sans vraiment y penser, avec cette sensation d’être pris dans un engrenage. Et puis, sans qu’on s’en rende compte, quelque chose coince. Fatigue, lassitude, irritabilité… On sent bien qu’un grain de sable est venu gripper la machine, mais on continue quand même, persuadé qu’il faut tenir bon. Jusqu’à ce que le corps, le cœur, ou l’esprit finisse par dire stop.

Comment savoir qu’il est temps de prendre du recul ?

Les signes sont là, souvent subtils au début, puis de plus en plus insistants :

🔸 Le nez dans le guidon, impossible de voir plus loin que le bout de la journée.

🔸 Réveil difficile, avec cette impression d’être vidé avant même que la journée ne commence.

🔸 Une irritabilité soudaine et incontrôlable, envers un proche, un collègue, un passant, sans vraie raison.

🔸 Plus d’énergie, plus d’envie. Le moindre effort devient une montagne.

🔸 Les larmes montent pour un rien, un mot, une remarque anodine.

Quand on en arrive là, il ne s’agit plus de « tenir », mais de comprendre. Qu’est-ce qui pèse trop lourd ? Trop de travail ? Trop de sollicitations ? Trop de pression ? L’impression d’être toujours là pour les autres mais jamais pour soi ?

Alors, stop. Halte. Pause.

Prendre du recul, ce n’est pas fuir. Ce n’est pas abandonner. C’est s’accorder le droit de respirer, de faire un pas de côté pour mieux voir où l’on va.

Chacun a sa propre manière de souffler. Certains ont besoin de silence, d’autres de musique. Certains retrouvent leur énergie en marchant en pleine nature, d’autres en s’enfermant avec un bon livre, un film, un carnet. Ce qui compte, ce n’est pas comment vous prenez du recul, mais que vous le fassiez à votre façon, en écoutant ce qui vous fait du bien.

Ne laissez personne vous dicter ce dont vous avez besoin. Ce n’est pas parce qu’Untel gère parfaitement une situation que vous devez vous forcer à l’imiter. Vous êtes unique. Votre équilibre vous appartient.

Et puis, un jour, doucement, quelque chose change. Avec un peu de distance, les nœuds se défont, les pensées s’éclaircissent. Les solutions apparaissent, presque naturellement. Le monde semble moins pesant. On remarque enfin la lumière du matin, la douceur du vent, le sourire d’un inconnu. On retrouve la capacité d’être ému par un rien, de voir les signes que la vie nous envoie.

On avance. Et cette fois, avec de l’élan.

Pour illustrer mes pensées, j’ai choisi une photo que j’ai prise hier. Elle aurait pu être parfaite… mais au dernier moment, l’oiseau a bougé. Résultat : il est légèrement décalé, pas tout à fait là où je l’avais imaginé.

Et pourtant, la photo me plaît. Parce qu’elle est vivante, imprévisible, comme la vie elle-même. Parce qu’elle me rappelle que même quand les choses ne se passent pas exactement comme prévu, il y a toujours une beauté à trouver, une leçon à tirer.

Savoir voir le positif, même dans l’imparfait. Trouver de la lumière, même dans les petits ratés. C’est ça, la clé pour avancer et garder le sourire.

Samedi matin, il neige

Il a encore neigé cette nuit. J’aime la neige, j’aime contempler ces paysages immaculés. Blancheur silencieuse et à la fois craquante. Ciel gris chargé de promesses de flocons hivernaux. C’est la saison qui chante, c’est l’hiver qui se pare de son plus beau manteau lumineux.

Photo des chats d’hier

Des cris que j’attendais

Vingt-quatre octobre
Les grues cendrées voyagent
Oh ! Je les entends


Écoute-les crier
Ce sont les grues cendrées
Soirée d’automne


Y a des grues
Dans le ciel
J’entends les grues qui crient
Y a des grues cendrées
Dans le ciel étoilé
J’entends les grues crier
J’entends, j’entends, j’entends les grues qui crient
J’entends, j’entends, j’entends les grues crier.


Mais je ne les vois pas, car il fait trop noir. Crotte et profite d’oiseaux

Photo de novembre 2020

Un dessin, un haïku, une photo, un souvenir

J’ai froid. Je pense à mes vacances pas si lointaines à la mer du Nord.

Alors, je fais un petit dessin.

Puis un haïku.

Et une photo pour compléter ce souvenir d’été.

Je l’ai faite souriante pour dédramatiser la mort 😔

Un haïku en passant

17 juin 2024

Il est 7h35. Je suis bien tôt au travail. Ciel gris, mais ligne ensoleillée quelque part. Arbres verts, mais troncs bruns. Nuages blancs, mais bas. Percée bleue, je ne vois que ça. Un arc-en-ciel de nature qui me donne envie de faire quelques pas autour du parc. Car oui, il fait peut-être nuageux, mais il fait sec. Sec ! Il faut savoir profiter de ce répis. Chaque minute avec le chant des oiseaux est une minute de douce musique. Zen. Chaque minute sans pluie est bénie.

Ce gris souris constant, cette pluie et ces averses régulières, ces bourrasques de vent, tout ça, pfff, c’est déprimant.

Je marche dans cette montée raide. À mon aise. Je progresse à mon rythme. Un pas. Une respiration.

Une limace sur le bord du trottoir.

Une corneille dans le ciel est repérée.

Le chant d’un petit oiseau que je n’arrive pas à identifier, perché et caché dans l’arbre rempli de feuilles vertes. Un beau vert pétant. De belles feuilles dentelées.

Et puis, mon regard revient au sol. Ne pas écraser un escargot, un gendarme, un insecte. Là, à trois mètres de moi, une tache brune que je prends par erreur comme un paquet de terre, de boue… Qui bouge ! Un oiseau. Un rouge-gorge.

Je ne bouge plus. Immobilisme. Observation. Sourire. Regards qui se croisent.

Naissance de quelques mots, en passant.

Des roses éternelles

Bouquet de roses

21 ans d’amour

Des fleurs pour toujours

Ouvrir les sachets

Trier, ranger, classer

J’adore faire ça

De petites pièces

Des tas par ci, puis par là

Qu’il faut assembler

Prendre tout mon temps

Moment zen rien qu’à moi

Quel beau résultat


  • 822 pièces
  • 1 heure pour deux sachets (2/6)
  • 4 roses sont nées de mes petites mains (4/12)
  • Parfum de patience et d’amour… À l’infini

💖