Les mots chantent parfois, ils riment et dansent avec moi. Des petits bouts de poèmes sans en avoir l’air…
Ils sont parfois en douce compagnie d’images, photos, illustrations
Ce matin, sur ma fenêtre Une mue légère, laissée par l’éphémère. Clic-clac ! Une photo vite prise, Mais le rendu manquait de surprise.
Alors j’ai pensé à ma loupe chérie, Celle du botaniste, bien choisie. Je l’ai posée devant l’objectif, Et là, miracle : le détail devient intensif.
Maintenant je souris, Devant cette image embellie. Petit coup de pub bien mérité Pour cette loupe que j’ai adoptée.
Et merci à mon GSM complice, Pour ce cliché plein de malice. Clin d’œil aux collègues passionnés De la librairie où tout est à observer.
mue d’un insecte : éphémère 02/06/2025 – Liège
Ce matin-là, sur le rebord de ma fenêtre, une mue. Légère. Oubliée là par une éphémère. Un fragment de vie. Une trace du passage. Une seconde peau, abandonnée, presque invisible.
D’instinct, j’ai pris une photo. Clic-clac. Mais l’image était floue, sans éclat. Alors j’ai sorti ma loupe — celle du botaniste — et je l’ai glissée devant l’objectif. Tout a changé. Les nervures sont apparues, le dessin délicat, la beauté discrète. Et moi, j’ai souri.
Parce que parfois, il suffit juste de regarder autrement. De prendre un petit recul. De changer d’angle. La loupe, c’est ce recul. L’outil simple qui agrandit le réel, qui nous pousse à voir ce qu’on ne regarde plus. L’appareil photo, c’est la mémoire. Celle qu’on garde pour avancer. Et la mue ? C’est ce qu’on laisse derrière. Une peau trop étroite, un passé qui a fait son temps. Ce n’est pas une perte, c’est une libération. C’est la place faite à du neuf, à plus solide, plus vivant.
Quand quelque chose se termine, ce n’est pas toujours une fin. C’est peut-être juste une transformation. Une métamorphose discrète, à peine visible à l’œil nu… sauf si l’on prend le temps. Sauf si l’on s’équipe d’une loupe, d’un regard curieux, et d’un cœur ouvert.
L’éphémère. Ce petit insecte à la vie si brève qu’il en devient symbole. Parfois, quelques heures à peine. Et pourtant, il naît, il se transforme, il s’élance, il vit.
L’éphémère nous rappelle que le présent ne dure pas. Qu’il faut parfois s’arrêter, ralentir, poser le regard. Observer. Patienter. Ressentir. Parce que ce qui est là maintenant ne le sera peut-être plus demain. Parce que le beau se cache dans l’instant.
Mon projet d’écriture est né de là : d’un regard sur une mue oubliée, d’un détail presque invisible, d’un moment suspendu. Un détail que j’aurais pu ignorer. Mais j’ai pris le temps. J’ai observé. J’ai vu. Et à travers l’éphémère, j’ai compris : chaque instant est une chance. Une mue, une loupe, une photo… et tout devient clair.
Un pholque dans mes cheveux ! Je n’en crois pas mes yeux. C’est affreux, c’est monstrueux ! Avec ses huit longues pattes, Elle glisse, légère, et s’échappe. Dans mon regard, elle s’abat, Je hurle, je fuis, je me débats. Mais où est-elle ? Je ne la vois pas… Quelle idée pour cette araignée De s’emmêler dans mes pensées Et surtout dans mes cheveux tout ondulés ! Zou ! Je la fais tomber par terre, Toute fine, invisible, elle erre. Elle cherche un coin, un abri, Je l’éblouis d’un coup, sans bruit. Hop ! Dans un verre, elle vacille, Moins fière, mais toujours fragile. Pas bien maligne, ni méchante, Juste une invitée surprenante…
Pour capturer, déplacer et libérer cette toute fine araignée qui m’a fichu la trouille de ma vie (j’étais occupée à réécrire un texte sur un traumatisme d’enfance, écrit lors de mon week-end d’écriture thérapeutique), j’ai utilisé un verre. Pas n’importe lequel, celui qui garde en son ventre des dizaines de petites pierres colorées. Verre vidé, araignée enfermée, il me fallait trouver une « porte » pour la déplacer en toute sécurité. Et j’ai choisi, à porté de main (lisez le joli jeu de mots), un marque-page personnalisé que voici.
Comment gagner en objectivité ?
Et donc, comme cette frayeur n’était pas justifiée, j’ai voulu jouer le jeu et répondre à ces questions :
Quelle est la pire chose qu’il puisse se passer ? * que j’écrase sans le faire exprès la petite créature * que je me cogne à force de me secouer dans tous les sens * que je réveille mes enfants ou mon compagnon par des cris horribles (que je n’ai pas poussés finalement)
Quelle est la probabilité qu’elle se reproduise ? * vu le nombre de pholques à la maison, je dirais qu’il y a au moins 20% de chance que je revive une scène pareille (j’exagère à peine)
Quelle est la meilleure chose qui puisse arriver ? * que je déplace l’auteur de cette frayeur et qu’il aille vivre sa vie ailleurs * que je surmonte ma peur et que j’apprenne à la maîtriser * que je sauve une vie
La dernière fois que j’ai vécu une situation comme celle-ci, que s’est-il passé ? * C’était une plus grosse araignée et elle était sur l’interrupteur sur lequel je voulais appuyer. J’ai hurlé. J’avais ma fille dans les bras. C’était il y a des années. Dans une autre maison.
Que dirais-je à un ami dans cette situation ? * Cool, relax, c’est une araignée, certes, mais inoffensive. Elle a de longues pattes, mais c’est une excellente chasseuse de moustiques * Tu sais c’était quoi comme espèce d’araignée ? tu as su l’identifier ? * Il serait temps que tu soignes cette phobie. Tu as déjà fait de grands progrès, mais vu ta panique, je crois qu’il y a encore un peu de travail * La prochaine fois, tu fermes ta bouche et tu la prends délicatement dans tes mains pour la poser ailleurs. Car là, tu lui as peut-être brisé une patte. Le diamètre du verre n’était pas bien grand. * Ce n’était pas celle que tu as embêté la veille au soir et que tu croyais qu’elle était morte ? Si ? Ah ben, elle vient se venger et rendre des comptes, c’est normal. Mais rassure-toi, elle ne peut pas te faire grand mal.
Qu’ai-je ressenti les fois où mes inquiétudes ne se sont pas confirmées ? * Beaucoup de bruit pour rien, je me suis sentie bête à réagir de la sorte * J’ai réagi avec exagération. Je dois savoir prendre du recul. (Tellement plus facile à dire, à écrire, qu’à faire)
Si je m’inquiète par habitude, quel raisonnement plus nuancé pourrais-je adopter ? * Ouah ! Pour le coup, je tire mon chapeau à cette araignée. Elle a dû grimper le fauteuil (ou pire, sur moi !) pour arriver jusqu’à mes cheveux. Car je l’avais vue se déplacer à terre quelques minutes avant, pensant naïvement qu’elle allait trouver refuge dans le meuble derrière moi… * Les araignées qui sont dans la maison ne m’ont jamais mordue (des moustiques oui, des araignées, non. Elles préfèrent mes enfants et mon compagnon hihi). * Ce n’est pas une si petite créature qui va effrayer une grande créature telle que moi.
Voici la coupable, victime sauvée. Elle a toutes ses pattes et a trouvé refuge… à la cuisine
Si j’étais un animal, je serais un oiseau, Pour voler bien haut. Je n’aurais plus peur de rien, Pas même de me tromper de chemin. Je planerais grâce aux courants ascendants Et je voyagerais librement, totalement.
Si j’étais un oiseau, je serais un pétrel, Celui qui défie la tempête, le sel, Qui frôle les vagues sans jamais sombrer, Invisible dans la brume, sauvage, léger.
Si j’étais une aile, je serais l’aile gauche, Celle qui tient bon quand le doute me fauche, Qui connaît le vent mieux que la terre, Et parle aux nuages sans jamais se taire.
Si j’étais un souffle, je serais l’ascension, Ce frisson d’air qui soulève sans raison, Qui murmure « encore » quand tout semble fini, Qui transforme la chute en poésie.
Si j’étais une plume, je serais la plus fine, Celle qu’on ne sent pas mais qui dessine Le ciel comme une page infinie, Et qui garde en silence les secrets de la vie.
Si j’étais un cri, je serais un silence, Celui qui précède la danse, Quand le cœur bat fort, juste avant l’envol, Quand l’inconnu devient mon rôle.
Si j’étais un rêve, je serais l’instant Où je me découvre dans le vent, Ni bête ni humain, ni fuite ni retour — Je serais l’oiseau. Enfin. Pour toujours.
Si j’étais une saison
Si j’étais une saison, je serais le printemps, Pour me réveiller avec les oiseaux et leurs chants. J’ouvrirais mes pétales, Et embrasserais le soleil et son âme. Je pousserais, je grandirais, Je ne cesserais jamais de me planter.
Si j’étais un arbre au printemps, je serais un cerisier, Offrant mes fleurs comme des baisers légers. J’habillerais l’air de promesses en pluie, Et chaque branche dirait : « Regarde, la vie ! »
Si j’étais une couleur du printemps, je serais le vert d’eau, Celui qui danse sur les jeunes roseaux. Un vert timide, presque transparent, Mais si vrai qu’il fait battre le sang.
Si j’étais une fleur de printemps, je serais une primevère, La première à oser, la messagère. Je sortirais du froid, fragile et fière, Et dirais au monde : « Voici la lumière. »
Si j’étais un vent de printemps, je serais une caresse, Pleine d’élan, sans aucune paresse. J’entrerais par les fenêtres entrouvertes, Et soufflerais : « Réveille-toi, sois alerte. »
Si j’étais une pluie de printemps, je serais fine et douce, Juste ce qu’il faut pour nourrir la mousse. Je ferais briller les feuilles de joie, Et chaque goutte dirait : « Je suis là pour toi. »
Si j’étais un matin de printemps, je serais rosée, Déposée sur l’herbe, à peine osée. Je serais silence et clarté mêlés, Un secret que le soleil viendrait révéler.
Et si j’étais moi, enracinée dans ce temps, Je serais le printemps, pleinement. Je serais graine, sève, bourgeon, chant, Et l’oiseau nouveau… à chaque instant.
Si j’étais un objet
À moi toutes les histoires imaginées, Tous les secrets confiés, Tous les projets élaborés. Un cahier ou un carnet Qui me plaît, qui me plaît — À spirale, à ruban, à dos relié, À petits points ou grands carreaux serrés.
Je serais un carnet de bord, Pour suivre les vents, noter les accords, Coller des souvenirs, griffonner des idées, Et garder trace de ce qui m’a traversée.
Je serais un carnet de voyage, Avec du sable entre les pages, Des noms de villes en lettres penchées, Des couchers de soleil scotchés.
Je serais un carnet de listes infinies, De rêves à faire, de choses à dire, à remplir d’harmonie. De livres à lire, d’étoiles à cueillir, Et de mots à ne jamais laisser partir.
Je serais un journal de nuit, Où l’on écrit quand tout s’enfuit, Quand le silence est plus vrai que le bruit Et que la main devient abri.
Je serais un carnet d’élan, Celui qu’on ouvre quand on sent Qu’il faut écrire pour respirer, Pour se retrouver, pour exister.
Et si j’étais vraiment moi, Je serais tous ces carnets à la fois — Blancs ou pleins, raturés, crayonnés, Trésors discrets de mes pensées. Toujours là, jamais pareils, Comme autant de bouts de ciel.
Ça y est, les piafs sont nés, Depuis des jours, j’les entends piailler. Une armée de becs qui réclame sans fin, Du lever du jour jusqu’au prochain matin.
Ils sont nourris à la chaîne, Par les deux parents, sans peine. Mais j’vois surtout le papa moineau, Voler, tourner, ramener du miam miam au nid là-haut.
Et ce nid ? Ah, parlons-en, quelle trouvaille ! Sous la corniche, au ras du toit, c’est la pagaille. Un amas de mousse, de branches, de vieux bouts de fil, Un squat aérien, un chantier bien trop fragile.
Pendant ce temps, mon palace reste vide, Un nichoir 5 étoiles, tout propre, tout solide. Trois appartements, à l’abri du vent, Avec terrasse et vue plein sud, franchement !
Je l’ai acheté 45 boules, sans rire, Pensant accueillir une joyeuse clique à nourrir. J’avais tout prévu, même l’ancien spot respecté, Juste à côté, là où l’ancienne chaudière était installée.
Mais voilà, la chaudière a claquée, Et les moineaux… ont déménagé. Pas un regard pour mon immeuble solide en bois, Pas un bec curieux… j’vous jure, quel effroi !
J’ai vu des mésanges bleues, c’est vrai, passer, Mais plus de bruit, plus rien… tout a déserté. Pendant que les moineaux hurlent à tue-tête, Sous mon toit, ça s’entête !
Quel affront ! Quel camouflet ! Ils préfèrent leur trou miteux, aucun respect, À mon palace cosy, chauffé et ventilé… Franchement, y’a de quoi enrager.
J’aurais dû leur faire un taudis crasseux, Avec deux clous rouillés, un vieux rideau crasseux. Là, peut-être, ils se seraient dit « chouette ! », Mais moi, j’ai fait trop bien — c’est bête.
Moineaux, bande de rustres, sans goût ni flair, Vous rejetez l’hôtel pour un coin de misère ? Mais allez… volez, vivez, faites votre vie, Vos cris me réveillent — et pourtant, j’souris.
C’est pas chez moi que vous logez, c’est vrai, Mais c’est chez moi que vous chantez… et ça me plaît. Bon… j’vous regarde quand même, avec un brin d’émoi, Courir nourrir vos petits — sous MON toit.
Papa Moineau domestique
Maman Moineau domestique
Voici le magnifique appartement ***** 3 chambres snobé par « mes » moineaux.
D’habitude, un mail, parfois zéro, Et là, d’un coup, ça grimpe très haut. Huit abonnés, c’est pas un hasard ? Ou bien un bug, un drôle de bazar ?
Je rafraîchis la page, une fois, deux fois, je crois rêver, Un petit succès qui vient de lever. Je souris, mais je garde l’œil ouvert, Le cœur en joie, l’esprit un peu sévère.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi si vite ? J’ai pas sorti l’arme favorite. J’écris, je poste, je trace ma voie, Mais de là à créer tout cet émoi ?
Y a-t-il un piège, un loup planqué ? Ou bien mon travail finit par payer ? Peut-être qu’enfin ça résonne, Que mes efforts font ce qu’ils donnent.
Je doute, j’espère, je reste alerte, La joie timide, la prudence experte. Mais si c’est vrai, si c’est sincère, Alors je vole, légère dans l’air.
Je veux y croire, juste un instant, Que tout s’aligne, que c’est le temps. Huit nouveaux abonnés en moins de vingt-quatre heures, c’est peu pour certains, Mais pour moi, c’est géant, c’est pas rien.
Alors continuez, continuez, venez, venez, Plus on est de fous, plus on peut rigoler. Un petit mot, un avis, même juste un coucou, N’hésitez pas à commenter — vos mots, c’est du vrai, pas du flou.
Quel embouteillage ! Dans mon nez, C’est complètement bouché, La nuit, j’enrage !
Quel embouteillage ! Tous les tunnels sont fermés Ça claxonne sans se gêner, La nuit, j’enrage !
Sans lumière ni aération Me faudrait un tire-bouchon Ou l’air, un autre chemin Doit suivre son destin Trouver une autre voie Braver les interdits, contourner la loi
La bouche d’entrée D’habitude, toujours fermée La forcer, la coincer, L’obliger à s’ouvrir Et tenir la pose, sans rire. Un vrai délire !
Quel embouteillage ! De l’air, de l’air à trouver, Voie sans issue, tout est bouché, La nuit, j’enrage !
Quel embouteillage ! Dans les tunnels de mon nez J’aspire, le matin, à me lever Pour respirer une nouvelle journée.
Deuxième version
Quel embouteillage ! Dans mon nez, C’est bouché, complet, La nuit, j’enrage !
Quel embouteillage ! Tous les tunnels fermés, Ça klaxonne, ça n’arrête pas, La nuit, j’enrage !
Pas de lumière, pas d’air, Un tire-bouchon ? Ou bien l’air qui doit changer de voie, Franchir les interdits, défier la loi.
La bouche d’entrée, D’habitude fermée, Il faut la forcer, la coincer, La pousser à s’ouvrir, Et tenir sans rire, Un vrai délire !
Quel embouteillage ! De l’air, il me faut de l’air, Pas de sortie, tout est bouché, La nuit, j’enrage !
Quel embouteillage ! Dans mes tunnels de nez, J’aspire à respirer, Pour attaquer une nouvelle journée.
Depuis mars 2025, je compte une nouvelle amie poétesse ! Elle a trouvé mon blog et, depuis ses premiers messages reçus sur mon formulaire de contact « ecrimagine », on ne se quitte plus :-)
Zineb partage ses poèmes et ses réflexions sur la Vie. Avec son accord, je les partage avec vous. Je les trouve magnifiques, pleins de lumière, de tendresse, de rêves et de beauté naturelle.
Merci Zineb pour ce partage de ton univers. N’hésite pas à m’en envoyer encore d’autres. Je les publierai ici, les uns en dessous des autres pour que tu puisses les retrouver facilement.
Belle Zinne Embrasse le nouveau jour, Incroyable, cette magie qui s’élève. De cette aube qui éclaire nos rêves, Zeno, l’essence qui couvre, La saveur de souvenirs et d’émotion.
21/03/2025
Quand la lumière caresse tes lèvres, Les rayons d’or te décorent, Et ton sourire dévoile tes dents de diamant, Éclairant la beauté de ton visage naturel. Que le ciel même devienne jaloux De tant d’éclat, de tant de douceur. L’homme sur terre et l’ange t’attendront Au plus haut de la lune.
Des poèmes moins récents, mais tout autant intéressants :-)
L’amour règne sur l’âme, la magie. Les désirs grandissent, Les sentiments fleurissent. Oh, quel plaisir ! L’amour fait rire, fait pleurer, l’âme s’ouvre à l’amour vrai
Que faire de mes rêves? Ils restent muets, sans aucun langage. C’est dans le rêve que je vole sans ailes. Mais il reste à découvrir ce qui est loin de mes rêves
Es-tu capable d’entrer dans la bataille ? Je t’offre l’occasion D’arrêter ton adversaire. Ton œil, flèche acéré, Pour partager la plume de paon. Ton arme révèle ta sagesse ; Tu verras le trône, Et la victoire t’emmènera Vers l’emprunteur.
Toutes les fleurs de prairies Attendaient leur ouverture Aux mois du printemps, Blancs, rouges et roses… A divers feuillages ronds et pointues Le vent souffle, parfois forts, parfois doux, Pour les reproduire Et en avoir leurs graines, Afin de les conserver Et de les faire repousser Dans les merveilleuses poches Sèches de belles garnitures, Pour protéger du froid et les nourrir du sous-sol.
Le silence ne me suffit pas . Croyez en moi . Les restrictions , Le temps passe. Je dois laisser des traces Et laisser mes traces Sur les pas, Sur les pages .
Les lignes de nos mains limitent notre destin. Chaque ligne, raconte une histoire, Des rêves, des espoirs, des pleurs et des chants. Les choix s’annoncent, Sur ces pages de peau, Un voyage intime, une scène, Se mêlent nos passés, notre avenir. C’est dans l’obscurité que l’on découvre la lumière, Le destin peut changer, Chaque jour est un début, Ne laisse jamais le doute ternir ta prière.
Sans regarder au miroir Qui suis-je ? Je n’ai jamais vu mon visage entier C’était une fois Face à au miroir M’apparut un visage , J’ai dit : « Oh ! comme il est beau »,
Il vit dans mon intérieur, Nous l’appelons Dieu . C’est cela le chemin vers la réussite . Le poison se mélange lentement , Mais mon cœur continue de dire cela : C’est ça le chemin . Si tu prends ta décision , tu atteindras ton destin . Je vais garder ma promesse . Mon destin doit changer. Il vit dans mon intérieur,
Les feuilles l’achanties Ne veulent pas quitter la tige. Elles s’accrochent des petites, aux grands , Supportant la neige et le vent . D’autres vivent bouillantes Entre l’automne et le printemps, Vivent le beau temps. Et celles restantes debout, Couvrent le fruit cuit et amère.
Ah ! Créateur ,au parfait pouvoir, Sème la graine : Forêt, Fleur et Herbe Gouverne, atmosphère, corps et âme L’esprit, ange, homme et diable Toutes ses voix répètent le même verset Chant, poésie et prière Prière aux mots des vers
Sans toi, je resterai célibataire Sans toi, je ne serai pas mère Sans toi, je n’aurai pas la fraternité : Sœurs et frères. Sans toi, je ne serai jamais une tante Sans toi, je ne fonderai pas le foyer ni le ménage, Avec toi, nous sommes de sang et de race Avec toi, nous partageons l’héritage Avec toi, tu es père, mari et frère Avec toi, j’ai pleuré de perdre mon beau – frère Avec le frère l’amant choisit sa propre âme.
19/02/205 – Zineb Mokhtari
Photo prise par Zineb Mokhtari le 09/05/2025. Portrait d’un visage sur la pierre .
Votre chemin
Votre destin est entre vos mains Pour changer votre chemin Faites le premier pas !
Faire le premier pas C’est vous découvrir ! Soyez sincère et patient
Soyez fidèle à vous-même Évitez le doute Allez de l’avant !
Le chemin se fait en marchant
04/09/2019 – Zineb Mokhtari photo prise par Zineb mois 02-2025
Mes yeux perçoivent Ce qui est vraiment beau. L’âme et l’esprit s’éveillent, Révélant l’image symbolique, Le secret de l’être. Là, où la sincérité est du plus Haut niveau spirituel
Le 11/09/2025 – Zineb Mokhtari
Photo prise par Mineb Mokhtari 25/07/2025
Un message et un poème à l’occasion de mon anniversaire, signés Zineb
Merci Cécile
Je t’offre mon âme, Fleur du bien. Joyeux anniversaire À mon aimée Princesse D’ecrimagine.
Zineb Mokhtari – 16/09/2025
Le levé du lundi 15/09/2025. Photo prise par Zineb Mokhtari 6h30
Ici, son commentaire en lien à ma retraite personnelle faite dernièrement, à l’occasion de mon anniversaire.
Merci à toi, Zineb, tes mots sont tout pleins d’amitié, de courage, de forces et de beauté !
Toujours, on est en chemin, le bagage se fait en marchant.
Lettre d’une femme qui s’appelle Cécile, chaque page d’écrimagine raconte un courage, un souffle, un succès … Il faut militer pour atteindre l’horizon.