Multipassionnée, j’ai toujours trente-six activités et projets en cours, à faire, à terminer.
Il m’aura fallu une quarantaine d’années pour comprendre mon fonctionnement et, surtout, pour l’accepter. Et encore. Je le comprends volontiers, mais j’ai toujours un peu de mal à l’accepter.
J’ai tendance à me disperser et, si le projet est « trop long », à l’abandonner ou à le laisser dans un coin de ma tête, derrière une armoire ou caché derrière d’autres affaires, sur une étagère.
Et donc, aujourd’hui, à un peu plus de la mi-septembre, en plus de mes deux projets professionnels, d’un nouvel atelier d’écriture à imaginer (merci Fabienne B., c’est grâce à toi), d’un carnet d’objectifs mensuels à suivre, je pense déjà au Nanowrimo du mois de novembre. Oui. Et ce n’est pas tout ! Avec tout ça, j’ai commencé et terminé de jouer à écrire une fanfiction avec Chat GPT !
Le NANOWRIMO 2024
L’officiel, pas l’intermédiaire, le « petit » camp. Le vrai. Le dur. L’énorme. Qui est-il ? Quel est son poids ? Quelles sont ses différentes caractéristiques ? Comment va-t-il s’appeler ? Sur quoi va-t-il porter ?
Je n’ai pas encore toutes ces réponses. Le but : écrire 50.000 mots sur le seul mois de novembre, soit en 30 jours. Ce n’est pas rien. C’est gigantesque. Titanesque pour moi.
Pour ne pas me sentir trop stressée, trop sous pression (alors qu’il n’y a strictement rien à gagner, si ce n’est pas la fierté d’y être arrivée), j’accepte d’adapter les règles pour moi. Je les adapte, tout en gardant en tête ces deux objectifs et ces deux règles principales.
Cette année, pour la première fois, je ne vais pas écrire de la fiction ou des contes. Non, je vais commencer mon autobiographie. Mais pas n’importe comment. Je ne vais pas « simplement » raconter ma vie de manière chronologique, même si je pense qu’il y aurait de quoi remplir trois tomes de 500 pages (rires). J’ai envie de voir le côté positif et thérapeutique de l’écriture sur soi. Au travers une liste de trente questions, je vais essayer de me remémorer dans le détail trente événements marquants de ma vie. Si ces événements sont « négatifs » ou tristes, je vais essayer d’en tirer le positif, de faire travailler ma résilience et de prélever l’essence de la joie, du bonheur, du plaisir. Parce que je veux avancer délicieusement dans la lumière de la Vie et non pas stagner dans l’obscurité poisseuse et puante.
Voilà, je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je l’ai partagé.
Comme à chaque fois qu’il est question de ce défi sympathique d’écriture, je vais notifier ma progression au travers une image et quelques mots dans un article, sur mon blog. Peut-être vais-je vous montrer sur quels sujets j’écrit.
J’ai testé l’écriture d’une fanfiction avec l’intelligence artificielle Chat GPT
Certain.e.s s’en souviennent peut-être, j’ai voulu à plusieurs reprises traduire un album de la bande dessinées préférée de mon enfance : Bob et Bobette. Ce livre est en néerlandais et il n’a pas été traduit en français. Avec des cygnes. Avec de la magie et avec une légende. Tous les ingrédients réunis pour me plaire. Mais voilà, j’ai commencé, une fois, deux fois, trois fois et … j’ai abandonné tout autant de fois.
L’intelligence artificielle est là. Elle existe. Cela ne sert à rien de la nier, de ne pas en parler, d’essayer de l’oublier, de la critiquer, de ne pas y prêter attention, elle est là. Alors, un jour, j’ai décidé de l’utiliser. Comme le dit si bien le proverbe japonais « Le stress ne doit pas être évité, il doit être utilisé. », eh bien, moi, je change « le stress » en « l’intelligence artificielle ». Ce qui donne : « L’intelligence artificielle ne doit pas être évitée, elle doit être utilisée. »
J’ai donc donné des consignes précises à « Chat GPT ». Je lui ai d’abord demandé s’il connaissait les albums de la série Bob et Bobette, de Willy Vandersteen. Il m’a répondu par l’affirmatif. Ensuite, je lui ai demandé s’il savait ce que c’était une « fanfiction ». A nouveau, une affirmation. Ma troisième question a été « Est-ce que tu pourrais m’aider à écrire une fanfiction avec tous les personnages de cette bande dessinée ? » Le petit comique a dit « Bien sûr, ça sera amusant. » J’ai donc découpé l’histoire en plusieurs chapitres, avec une introduction avant. Il n’allait pas écrire comme ça tout une histoire, il lui faut des éléments, quelque chose à se mettre « sous les neurones ». C’est avec des idées de scènes, une saison, un lieu, l’une ou l’autre brève description, qu’il a « pondu » chacun des huit chapitres. Il m’a montré en effet qu’il connaissait les personnages. Il y a bien quelques erreurs ou oublis, mais dans l’ensemble, je lui tire mon chapeau (rires). Vers la fin, je lui ai même demandé de m’écrire une autre version d’un chapitre, car je voulais qu’il soit plus précis dans une scène. Enfin, un peu tardivement – mais je corrigerai le « tir » à la relecture et réécriture – je lui ai demandé d’intégrer un méchant avec une scène. Je lui ai dit où je voyais cette scène, comment je voyais le méchant intervenir, ce qu’il ferait. Et il a écrit le reste, la solution, etc.
Bref, j’ai passé huit soirées (un chapitre / soirée) assez amusantes, je dois le dire.
Je vais peaufiner tout ça et l’imprimerai pour la présenter à la journée des membres de mon club francophone sur Le Monde Magique de Willy Vandersteen qui devrait avoir lieue vers la mi ou la fin octobre.
Voilà mes deux gros projets d’écriture. Pour le moment :-)
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