Hippopotame dans tous ses états

Grâce au rêve de ce matin (20/03/2022), j’inaugure une nouvelle catégorie « L’animal dans… »

Aujourd’hui, l’hippopotame dans :

  • Une chanson, comptine
  • une revue
  • un dessin
  • des chiffres
  • en BD
  • un rêve
  • etc.

Une chanson du groupe « Les déménageurs » me vient immédiatement en tête quand je pense à l’hippopotame :

Paroles

Un Hippopoquoi by Les Déménageurs

Je suis un hippopotame Un Hippopoquoi ?
Je suis un hippopotame et je marche comme ça boum boum boum boum boum…
Le long du Tanganyika, du tanganiquoi ?
Le long du Tanganyika on entend mes pas
boum boum boum boum
J’ai pour ami un oiseau, qui me gratte juste où il faut.
Quand il y a de la poussière et qu’il fait très chaud.
Me gratte le cou, gratte gratte gratte gratte.
Me gratte les épaules, gratte gratte gratte
Me gratte le dos, gratte, gratte…
Me pique le derrière quand il pique une colère

Cette chanson, mes enfants l’ont chantée quand ils étaient plus petits, dans un mouvement de jeunesse (les castors pour les plus petits puis les louveteaux)

L’hippopotame a aussi un très bel article pour lui dans la revue « Le monde des animaux » (collection « les essentiels », spécial « Les grands félins et la faune africaine »)

Mon petit dessin que j’ai fait durant mes dernières vacances, grâce au livre de Anne Kubik « Easy Dessin, 34 projets pour débuter en dessin ».

L’hippopotame, en chiffres*, c’est :

  • Poids d’un adulte : 1 à 3,2 tonnes (moyenne de 1,5 T)
  • Taille adulte : 5 mètres en longueur (moyenne de 3,5 m)
  • Durée de vie : 35 à 50 ans à l’état sauvage
  • 0 différence pour distinguer le mâle de la femelle
  • Régime alimentaire composé à 90% d’herbes
  • Ils se nourrissent durant 5 à 6 heures chaque soir
  • Nourriture ingurgitée par jour : de 20 à 60 Kg
  • Distance parcourue pour se nourrir : jusqu’à 10 Km/jour
  • En cas de menace, il peut courir jusqu’à une vitesse de 30 Km/h
  • Dans l’eau, il se déplace à une moyenne de 8 Km/h
  • Le son produit par leur larynx (comme les baleines) peut s’entendre à 2 Km à la ronde
  • Il peut passer jusqu’à 5 minutes sous l’eau
  • Sa mâchoire peut s’ouvrir à un angle jusqu’à 150° lors des bâillements
  • L’estomac peut stocker de la nourriture et peser plus de 100 Kg
  • La peau est épaisse de 5 à 6 cm
  • Poids à la naissance : 25 à 50 Kg
  • Taille de naissance : 120 à 130 cm
  • Les bébés tètent le lait de leur maman jusqu’à l’âge de 6-8 mois
  • La femelle attend son premier petit vers l’âge de 4 à 6 ans
  • Le mâle atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de 7 à 8 ans
  • Une femelle gestante doit attendre 18 mois avant d’avoir une nouvelle ovulation
  • Une femelle peut donner naissance à un petit (parfois des jumeaux) tous les 2 ans
  • Ils ont 4 canines acérées qui peuvent mesurer jusqu’à 50 cm (40 cm pour les incisives)
  • Force exercée par la mâchoire lors de morsure : 1 tonne par cm2
  • 1 mâle reproducteur a besoin de 250 mètres de rivières pour exercer sa territorialité
  • 1 mâle s’entoure d’une 10zaine de femelles et de leurs petits
  • Il existe 5 sous-espèces d’hippopotames, dont une est déjà éteinte à ce jour
  • Entre 125.000 et 150.000 hippopotames restent dans le monde
  • Espèce classée sur liste rouge comme vulnérables depuis 2006 (chassés et tués pour leurs dents et leur chair)
  • 1 seul prédateur : l’Homme

* chiffres tirés de l’article dans la revue « Le monde des animaux » et Wikipedia

Dans les bandes-dessinées, c’est dans ma série préférée « Bob et Bobette » que l’on peut retrouver un hippopotame. Album 131 « La trompette magique ». Dans cette BD, de la magie, un envoûtement, de la musique, une chanson…

En cherchant donc un peu, on peut retrouver dans cet album le conte, une véritable légende d’autrefois avec Mali Sadio. Clic ici pour découvrir l’histoire sur un blog

Et dans une autre bande-dessinée que j’ai chez moi, une série humoristique sur les animaux (à lire : ça détend les zygomatiques !) « Môeuh ! »

Enfin, les hippopotames dans mon rêve. Car oui, après tout, c’est grâce à mon rêve que j’ai fait cet article 😊 Je vais tenter d’analyser mon rêve plus bas… vous me direz ce que vous en pensez.

Je suis dans un parc animalier. Dans des escaliers. Un couple d’hippopotames me demande de les aider : la maman est malade et sont lait n’est plus assez riche pour faire grandir ses deux bébés. J’en prends d’abord un dans ma main, il a la taille d’un chaton de trois mois. Il n’est pas très lourd, sa peau est lisse et légèrement humide. Il a encore un bon petit ventre, il est tout rond. Puis je prends l’autre dans l’autre main, mais ce n’est pas évident, ils sont petits, mais encombrants. Ils viennent de manger. Je descends les escaliers à la suite des parents hippopotames.

Tout à coup, bébé numéro 2 a des renvois, gesticule dans ma main et régurgite par terre. Le liquide qui sort de sa gueule est blanc cassé à jaune et légèrement épais. Il bouge tellement que je n’ai pas le temps de le déposer délicatement à terre, il glisse de ma main et fait une chute d’une cinquantaine de centimètres !! Aïe, j’ai mal pour lui. Il retombe lourdement sur la pierre du palier. Il est sur le flanc. Les parents ne se retournent pas, ils continuent à descendre les escaliers. Ils savent ce petit condamné. Le temps presse. Je m’en veux de ne pas avoir réussi à le déposer plus doucement par terre. Vu le sol tout dur et tout froid, il a sûrement dû se casser des côtes ou exploser un organe interne. Je continue ma descente pour ne pas perdre de vue les parents. Et là, j’entends bébé numéro 2 pleurer, demander qu’on l’aide, qu’on vienne le chercher. Il a froid et il est tout seul. Il a peur. Je remonte alors les escaliers en remerciant le ciel qu’il ne soit pas mort et qu’il soit encore conscient. Il ne doit pas être blessé. Juste faible et apeuré. Tandis que je remonte, au ralenti, les escaliers, bébé hippopotame numéro 1 qui est toujours dans ma main gauche se met à régurgiter à son tour. Et là, tout tombe sur la manche de mon pull en laine, ligné de toutes les couleurs. Ça pue, ça me retourne presque l’estomac cette puanteur. J’essaie de faire abstraction de l’odeur, j’essuie la bouche du bébé avec l’autre manche et quand j’ai fini de jouer au bavoir, je veux éclairer la cage d’escalier, car ici, il fait tout noir. A tâtons, j’appuie et je pousse sur différents interrupteurs, mais rien ne se passe. Aucune lumière. Je glisse les pieds pour ne pas risquer d’écraser bébé hippopotame numéro 2 et j’appuie sur d’autres boutons, mais rien. Noir de chez noir. Je pense alors à mon smartphone qui est dans la poche de mon pantalon. Ouf ! La lumière est là. Et c’est avec horreur que je découvre que je suis sous les toits, que les escaliers ne vont pas plus haut, que c’est un autre chemin que j’ai pris. Pourtant, il n’y avait qu’une seule cage d’escalier qui mène aux étages et la même qui va jusqu’au rez-de-chaussée. J’éclaire partout, je ne vois pas le grand frère par terre. La petite sœur hippopotame commence aussi à trouver le temps long et veut retrouver la lumière du jour. Je redescends donc avec la lumière de mon téléphone d’une main et la petite hippopotame dans l’autre main. Je ne vois plus nulle part l’autre bébé. J’espère qu’il a trouvé la sortie tout seul. Je reste pensive dans cet escalier, je ne sais plus si je dois continuer mes recherches en haut ou aider les parents et la petite qui est dans ma main…

RÉVEIL

ANALYSE du rêve

Ce que j’explique

  1. Parc animalier : j’ai lu hier des articles intéressants dans l’autre revue « Des animaux et des hommes ». Des interviews sur l’avis des personnes connues et qui défendent la nature, les animaux, le climat. Un passage m’a particulièrement interpellé sur l’avis de Yann Arthus-Bertrand sur l’existence des parcs animaliers aujourd’hui. Mon opinion diverge du sien, mais je trouve sa réponse très intéressante et qui demande réflexion 😊
  2. Bébés animaux : toujours dans la même revue, la lecture d’un article sur des bébés singes orphelins et nourris au biberon
  3. Je comprends le langage des animaux : car je pense, qu’en réalité, ma grande empathie et hyper sensibilité va jusqu’aux animaux qui ne parlent pas la même langue que moi, mais que je peux comprendre rien qu’en les observant. Il n’est pas rare que je me retrouve, sans y réfléchir, sans y penser, dans la peau d’un animal que j’observe, souvent un oiseau… Cela ne s’explique pas, mais je ne m’étonne plus de pouvoir comprendre ou parler aux animaux dans mes rêves (rires)

Ce que je n’explique pas

  1. Hippopotame : peut-être ai-je anticipé la lecture de l’article qui lui est consacré dans la revue « Le monde des Animaux » ? Il y a 15 jours environ, j’ai lu trois articles dans cette revue, mais pas celui sur les hippopotames.

Je viens de terminer la lecture du roman « Un rhinocéros à Versailles », de Alexandra de Broca. Un livre bouleversant qui m’a happée du début à la fin ! (clic ici pour lire le résumé et des avis sur le site de Babelio)   Mais dans ce livre, point d’hippopotame…

  • Les escaliers : escaliers en pierre ? Je ne sais pas pourquoi est-ce que j’ai rêvé de ces escaliers qui jouent pourtant un grand rôle dans ce rêve. Si je vais chercher sur Internet une signification, cela ne m’apprend pas grand-chose de plus, car tellement d’interprétations possibles que je ne sais pas laquelle est « pour moi ».
  • Le chiffre 2 : deux bébés, deux parents. Deux régurgitations. Là encore pas mal de possibilités.
  • Des bébés hippopotames minuscules :si dans mon rêve, ces bébés étaient normalement constitués, de couleurs possibles, de morphologie possible, ils étaient bien plus petits et plus légers qu’en vrai. Dans mon rêve, j’ai fait la comparaison avec le poids d’un chaton. J’ai des chats et je les ais eu chatons, à l’âge de 3 et 4 mois. Donc ma réflexion dans mon rêve était bonne. Je m’étonnais que ces bébés animaux soient si petits et si légers.

Si vous avez d’autres pistes pour essayer de comprendre mon rêve, n’hésitez pas à commenter 😊

Les dessins et images qui séparent l’article proviennent du carnet créatif ci-dessous


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Auteur : ecrimagine

La lecture, l'écriture, la photographie et l'observation de la nature, sont pour moi de bonnes sources d'apaisement, de relaxation, d'imagination, d'évasion, de partage, de découverte,...

2 réflexions sur « Hippopotame dans tous ses états »

  1. Un rêve original ! Et intriguant… Pas vraiment douée pour faire d’autres interprétations que les tiennes…
    Merci de nous avoir fait un top sur l’hippopotame (qui peut-être un danger pour l’homme…. c’est un animal qui ne se laisse pas impressionner par son seul prédateur)
    Bien cette revue du Monde des Animaux…
    Ton article m’a bien plu à lire.
    Bizzz

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