Rétrospective 2021, partie 6

En 2021, j’ai lu une bonne quarantaine de livres, romans jeunesse, romans « pour les grands », contes et légendes. Je n’ai pas compté les albums illustrés, les BD et les mangas dans le tas, même si je les considère tout autant comme de la lecture. Je pense que j’ai dû lire moitié moins de ces derniers par rapport aux livres sans images.

Mais ils sont tout autant importants pour moi. D’ailleurs, pour changer la donne, je vais commencer cet article par vous présenter deux albums illustrés que j’ai reçus pour Noël.

Pourquoi le tigre ne grimpe pas aux arbres, est un livre très grand format, cartonné, illustré par He Zhihong et conté par Catherine Zarcate. Cet album est édité chez Seuil jeunesse et est accessible aux enfants dès 5 ans. C’est un livre-objet qui peut s’utiliser avec les plus petits pour être raconté devant un public. La taille des images est telle que le groupe peut regarder et admirer à loisir l’histoire pendant qu’elle est racontée.

Ce conte, je l’ai découvert à la bibliothèque de mon quartier à l’occasion d’une formation au conte par Chantal Devillez, en 2018 ! Je me le suis approprié, je l’ai aimé, je l’ai dégusté, mis en bouche. Je l’ai lu, relu, rerelu. Je l’ai adapté à « ma sauce » pour le conter à ma manière. *

Plus tard, début 2021, j’ai trouvé ce livre (le même que celui emprunté à la bibliothèque) en commande dans l’une des librairies du centre de Liège.

Fin 2021, je reçois ce superbe ouvrage et cet objet hors format qui ne rentre pas dans ma bibliothèque, je l’adore ! Un conte d’étiologie, un conte avec des animaux, un conte peint et mis en vie d’une très belle manière.


Les oiseaux conteurs, un autre album illustré hors format qui ne rentre pas droit dans ma bibliothèque (rires). Des contes d’oiseaux écrits par Rolande Causse, Nane Vézinet et Jean-Luc Vézinet, sont illustrés par Laurent Corvaisier et édités chez Circonflexe.

Voici un « petit » recueil de douze contes rien que sur le thème des oiseaux : chouette alors !! Douze contes de douze pays différents ! Certains sont connus, d’autres pas encore. Des contes d’étiologie, des contes illustrés, des contes qui m’ont émerveillée. Des contes traditionnels du monde entier.


Côté lectures de romans, je souhaite vous parler aujourd’hui d’Aurélie Valogne. Certaines et certains d’entre vous ont sûrement lu un, deux, trois ou davantage encore de ses livres. J’en ai lu quatre je pense d’elle. Son dernier que j’ai lu a été « Né sous une bonne étoile ».

Les personnages sont toujours attachants, bien complets, remplis d’émotions et de secrets. Ce que j’ai particulièrement aimé ici, c’est la relation difficile entre le petit frère et sa sœur. On pourrait presque croire qu’Aurélie Valogne s’est inspirée de mes enfants (sourire) ! Gustave, le petit héros de cette histoire, je l’ai vu, je l’ai suivi, encouragé. J’ai aimé le voir grandir et affronter toutes les terribles épreuves de sa vie. J’ai apprécié l’heureuse fin, le happy end entre lui et sa sœur, cela me donne un espoir pour mes enfants (rires).

Dans ses livres, l’autrice dépeint tellement bien les scènes de la vie, la vie, les gens, les injustices, les jalousies, les relations humaines, les difficultés, mais aussi l’entraide, l’amitié et l’amour.

Né sous une bonne étoile, je vais le relire. Je vais sûrement encore pleurer à certains passages.

« À l’école, il y a les bons élèves … et il y a Gustave.

Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne.

Pourtant, Gustave est travailleur. Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas.

Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe. À force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses.

Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…​ »

Si vous voulez lire un extrait, clic ici sur le site de l’autrice.


Un autre roman que j’ai apprécié lire : Kaimyo, le nom des morts, d’Edouard Puart, paru chez Gulf Stream Editeur. Tome 1 : Les papillons de Kobé.

Voilà un tout autre registre que j’ai lu. Une découverte, une pépite. Je crois qu’il n’y a pas de demi-mesure pour ce livre, on aime ou on n’aime pas du tout. Moi j’ai aimé tout à fait 😊

On rentre un peu dans le fantastique avec le personnage de l’adolescente, Nouria, qui prétend savoir communiquer avec les défunts. Si l’histoire prend sa source au Japon, et si le héros est un Japonais, tout se déroule en France, à Paris. Le contraste entre ces deux cultures se fait au travers les réactions et les comportements des deux personnages principaux. Ils sont tellement différents, par leur sexe, par leur pays d’origine, par leur âge, que le lien qui les unit est fort. Et c’est ce lien qui est décortiqué dans ce premier tome.

« Un enquêteur japonais hanté par son histoire + une jeune fille qui entend les morts = un duo improbable sur les traces d’un passé qui se dérobe
Selon une croyance japonaise, les âmes des défunts sans kaimyō errent parmi les vivants. Ce nom honorifique, Reiko n’a jamais pu l’offrir à ses parents, parce que les circonstances de leur disparition, il y a cinquante ans, n’ont jamais été élucidées. À défaut d’avoir pu leur donner un kaimyō, il a consacré sa vie à en donner aux personnes dont la mort est nimbée de mystère. Lorsqu’il débarque à Paris pour exercer son curieux métier, il rencontre Nouria, une adolescente qui prétend communiquer avec les esprits. Alors qu’il enquête sur le décès d’une vieille Japonaise, la jeune fille devine que cette affaire est liée à ce qui est arrivé aux parents de Rieko. Les chemins de celui qui fait parler les morts avec celle qui prétend les entendre se sont-ils vraiment croisés par hasard ? »

J’aime le Japon pour toutes sortes de raisons. Je n’y suis jamais allée, mais peut-être qu’un jour, ce rêve se réalisera. En attendant, je voyage à ma manière, en récoltant des informations sur ce pays du soleil levant.

Grâce aux carnets de Marujito Books (clic pour découvrir un précédent article qui parle de cet artiste installé à Bruxelles), je voyage déjà avec ce carnet consacré entièrement au Japon.

Le carnet, est entièrement relié à la main, de même que la tranche et les couvertures, tout est fait main (sauf le papier). Un papier épais, agréable au toucher comme à l’écrit. Un très bel objet pour lequel j’ai mis du temps à le toucher. J’ai plusieurs carnets à la maison. L’un d’entre eux est encore vierge, comme neuf. Trois autres sont à peine commencés. Je sais ce que j’ai envie de faire, de remplir, mais le temps me manque pour le moment. Retrouvez Marujito Books sur FB.

Un autre carnet est consacré au cheminement personnel des contes. Car j’aime les contes. Je ne pourrais faire que ça : écrire, adapter, lire, écouter des contes. J’aime écouter et regarder des conteurs en vrai, en « face à face ». J’adore participer à des formations aux contes. Mais je suis encore et toujours trop réservée pour oser conter de manière régulière, devant un public inconnu. C’est le trac. C’est ma zone d’inconfort qui est exposée aux regards et aux oreilles de gens que je ne connais pas…

Alors, en attendant, je chemine à ma façon… en remplissant ce magnifique carnet.


Pour rester dans les contes, cette année 2021, j’ai osé prendre contact avec la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers. En avril 2021, c’est par suite des confinements et aux mesures sanitaires qui ont cloué le bec à la culture que des conteurs de ma région ont pris l’initiative de conter aux balcons, comme autrefois. J’ai trouvé l’initiative extraordinaire ! Et ils sont venus chez nous, dans notre rue et dans notre quartier pour nous émerveiller et nous faire rêver.

En 2021, j’ai aussi assisté à une veillée contée par Internet et je suis allée les écouter dans un bois, au grand air, un soir de septembre.

En 2021, j’ai revu des amies conteuses et cela m’a fait grand plaisir !

En 2021, j’ai fait (plus ample) connaissance avec certains membres de la Maison du Conte et de la Parole et cela n’est que du bonheur. Ils éditent un petit journal et, de temps en temps, je leur écrit, comme ici, sur ma définition du « conte » et du « conteur ».

En 2021, j’ai aussi suivi deux week-ends de formation à l’art du conte par Stéphane Van Hoecke. Les contes ont un pouvoir insoupçonné ! Ils ont une force, une puissance en eux qu’on ne croirait pas. Les contes peuvent guérir. Les contes peuvent soigner. Les contes peuvent aimer. Les contes peuvent vous faire voyager, vous faire rire, vous faire pleurer. Les contes sont magiques, les conteurs et les conteuses sont des magiciens et des magiciennes.

Lors de cette formation « contes », j’ai fait la rencontre de belles personnes, un groupe bienveillant et excellent ! Un animateur toujours extraordinaire. Et puis, grâce à cette formation, j’ai découvert le griot Togolais Allessine Sidibé et son conte « Le Vautour et l’Epervier ». J’ai aussi choisi le conte de Chantal Devillez « Trois petits chats ».
Vous pouvez retrouver ces contes et bien d’autres sur ce site internet.


* Si vous voulez lire d’autres articles « contes » avec un Tigre dans l’histoire, clic ici


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Auteur : ecrimagine

La lecture, l'écriture, la photographie et l'observation de la nature, sont pour moi de bonnes sources d'apaisement, de relaxation, d'imagination, d'évasion, de partage, de découverte,...

5 réflexions sur « Rétrospective 2021, partie 6 »

  1. Coucou tu est une dévoreuse de livres j’aimerais pouvoir lire autant que toi, mais comme je ne lis que le soir au lit bien souvent je m’écroule de fatigue!! Gros bisous

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