Et voici mon deuxième livre sur les contes que j’ai emprunté à la bibliothèque de mon quartier :
La femme oiseau, de Sumiko Yagawa, illustré par Suekichi Akaba et traduit du japonais par Colette Diény. Édition ciconflexe, année 1994 pour la version française.
Il s’agit ici du même conte de la femme-grue dont j’ai parlé il y a peu (clic). La grosse différence, ici, je trouve est qu’on dit clairement que l’homme préfère l’argent à la santé de son épouse !
Le développement du conte est identique : un homme seul trouve d’abord une grue blessée. Il soigne l’oiseau, lui rend la liberté et quelques temps plus tard, une femme seule frappe à sa porte et demande de l’héberger (ici, elle demande tout de suite de l’épouser). Avec deux bouches à nourrir, ils n’ont pas assez d’argent et la femme se dévoue pour coudre un tissu magnifique que l’homme va vendre en ville. L’homme ne peut pas la voir travailler et bien sûr, au bout de la troisième fois, l’homme « craque » et ouvre la porte tant défendue (un peu comme le conte de barbe bleue et de la pièce interdite, mais on inverse les rôles ^^)
Si ce n’est que dans cette version, quand l’homme vend le deuxième tissu, un voisin vient vers lui avec une proposition pour gagner beaucoup plus d’argent. Et l’homme ne résiste pas longtemps, avide d’être riche et de voir toutes ces belles pièces d’or.
La fin aussi est identique : la femme-grue qui fabrique ce si beau tissu à partir de ses propres plumes s’envole pour toujours…
Si je devais choisir entre ces deux contes illustrés sur le même thème, je préfèrerais le précédent : le secret de la grue blanche :-)
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Un joli conte, c’est sûr !
Bises Cécile
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