Il y a quelques temps, j’avais lu une petite histoire sympa sur Atramenta, celle d’Elidee… mais dès le début, j’ai réalisé que j’avais lu trop vite un mot… et dans ma petite tête imaginaire, une image s’est imposée. Avec son accord, j’ai pu prendre le passage qui m’a donné cette image et écrire un texte dessus.
Alors, j’ai laissé mon ordinateur au commande de mes 10 doigts. Je pensais qu’ils allaient parvenir à décrire cette image que j’ai eue avec ces mots
« Elles font parties de l’embranchement des arthropodes (invertébrés), classe des arachnides (huit pattes, huit yeux – et pourtant une mauvaise vue –) ainsi que des crochets venimeux « chélicères » d’où le nom de chélicé(lé)rates orthognathes »
–> J’ai lu ORTHOGRAPHE pour le dernier mot :-)
Je n’ai pas (encore) réussi à terminer ce texte, pourtant, j’aime bien le début. Mais j’ai voulu faire court… et c’est loupé. Entre temps, d’autres idées, qui ne me sont pas venues grâce à Elidée hihi, sont apparues et j’ai écrit d’autres choses…
Voici un brouillon, un début d’histoire… si ça vous tente, vous pouvez poursuivre l’aventure… ou pas :-)
Avez-vous déjà rencontré une BHP ? Mais au fait, qu’est-ce une BHP ? Que renferment ces 3 petites et simples lettres ? Si vous n’avez pas trouvé, c’est que vous ne faites probablement pas partie de la famille des HP, ni même de l’ordre des IM, et sans doute encore moins de la classe des HPI.
Ce n’est pas grave, ne vous en inquiétez pas, vous pourrez quand même comprendre de quoi il s’agit en lisant cet article que je vous retranscris et que j’ai découvert hier, dans la bibliothèque d’Elidée.
Au XXIème siècle, c’est-à-dire présentement, une nouvelle espèce animale a été découverte sur le littoral méditerranéen d’Hyères, à la côte d’Azur, dans le sud de la France. Pour être tout à fait exact, il ne s’agit pas vraiment d’une nouvelle espèce à part entière, car elle existe déjà sous le nom scientifique de Nemesia mandersjernae.
Cette araignée appartient à la catégorie des mygales, ces bêbêtes à 8 pattes plutôt imposantes et velues. Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur les mygales, n’hésitez pas à aller feuilleter le texte d’Elidee (clic).
Qu’a donc de si particulier la N. Mandersjernae dont il est question dans cet article ? Celle trouvée fortuitement, a été repérée grâce à sa toile extraordinaire. D’habitude, cette sorte d’araignée construit… une toile que je dois encore détailler ici, à chercher…
La toile de celle-ci est spectaculaire, a été repérée par, comble de cette découverte, Angelina Arachnophobia, une enfant de 10 ans, passionnée davantage par les dauphins que par les araignées dont elle a développé, comme son nom l’indique, une répulsion tant visuelle qu’auditive de l’araignée. En effet, la phobie de cette enfant ne se limite pas à la simple vue d’une bête à 8 pattes, mais aussi à son nom ou description prononcé oralement ! Or, il se fait qu’un jour, sa famille étant en vacance, notre jeune pré-adolescente, dont ses pensées sont occupées par l’élaboration d’une bande dessinée manga, est attirée par l’étrange lecture du mot « viens » dans la confection d’un bricolage en forme de fil de laine, posé à quelques centimètres du sol. Le mot est formé à partir d’une écriture cursive, les voyelles sont décorées de paillettes et les consonnes sobres, sont maîtrisées, avec une belle boucle en haut du « v », deux belles jambes au « n » et un « s » parfait qui respire la beauté de la lettre. Angelina ne se doute pas une seconde de quelle artiste se cache derrière toute cette mise en scène. Elle qui adore écrire est admirative du soin avec lequel on a fait preuve en reliant toutes les lettres. Tout en regardant tout autour d’elle, elle chuchote « mais qui doit venir ? À qui s’adresse cette invitation ? ». Des bruits de branches cassées détournent son attention. Angelina se retourne complètement pour voir si son petit frère pot de colle ne l’aurait pas une fois de plus suivie rien que pour l’enquiquiner dans sa recherche d’inspiration solitaire. Mais derrière elle, il n’y a pas âme qui vive. Pas un petit frère haut comme trois pommes, pas un chat, pas une mouche… quoique, en y regardant de plus près, dans l’épaisse chevelure de notre jeune écrivaine, au sommet de son crâne, en équilibre précaire sur un cheveu dressé par le vent, il y a une bestiole, plus minuscule qu’une fourmi, plus légère qu’un souffle d’air : un pou. Et en réalité, il n’est pas tout seul. Ils sont riquiquis, oui, mais encore plus collants qu’un petit frère de 8 ans. Voilà 5 semaines qu’ils squattent la tête d’Angelina ! Sa mère a beau essayer tous les produits, des plus inoffensifs aux plus corrosifs, rien n’y fait, ils s’accrochent à cette chevelure épaisse aussi solidement que la super glu. Et ça, Angelina l’a oublié… mais pas notre artiste en lettres qui le temps d’une distraction a changé son mot en « à toi », en séparant bien les lettres, en mettant un joli accent sur le « a » et un beau point tout rond sur le i.
– A moi ? Lit la jeune fille. Cette invitation est pour moi ? C’est moi qui doit venir ? Demande-t-elle d’une voix claire et étonnée.
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Que d’imagination avec tes bébêtes !!!
Bizzz
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Coucou, je crois que j’y ai mis trop de « vrai » dedans… du coup, mon imagination est tombée en flèche… trop de choses à faire le soir après le boulot… plus l’habitude hihi
bisous
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Coucou étonnant et captivant comme article, mais qui parle d’araignées, bon mis à part les grandes qui traversent la véranda en quatrième vitesse en espérant ne pas recevoir une grosse patte aux coussinet roses sur son corps, les autres ne me font pas peur, mais ce serais une grosse poilue alors là je prendrais mes jambes a mon cou! bises
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